Les cambriolages sont essentiellement l’œuvre de bandes organisées. Leur stratégie consiste à choisir les objectifs en tenant compte de leur proximité avec les principaux axes de circulation. La mobilité de ces malfrats et le nombre élevé des zones résidentielles susceptibles de les intéresser compliquent la mise en œuvre d’actions de police ciblées.

Les saisons n’ont qu’une influence limitée sur le nombre de cambriolages. Cependant, une augmentation de ce type d’infraction est observée chaque année avec l’arrivée de l’automne. Le crépuscule qui tombe plus tôt est un facteur déterminant pour les auteurs. En effet, ces derniers repèrent les habitations et les logements où aucune source de lumière n’est visible pour présumer de l’absence de ses occupants et décider ainsi de les cambrioler.

Ces individus agissent parfois seuls mais plus fréquemment par groupe de deux ou trois. Plusieurs bandes analogues, indépendantes les unes des autres peuvent parcourir notre canton.

La police a régulièrement constaté que les cambrioleurs profitent de la négligence des occupants pour pénétrer aisément dans l’habitation. Les fenêtres laissées en imposte, les entrées principales ou secondaires non verrouillées, les échelles laissées à l’arrière de la maison sont autant d’invitation à commettre un cambriolage. A l’inverse, toutes les mesures de sécurité passives ou actives qui viennent entraver leur projet ont un effet dissuasif.